La bouture de laurier rose : un moyen économique d’embellir votre jardin

17 septembre 2025

Un seul rameau pour transformer un massif : la bouture de laurier rose ne s’apprend pas dans les manuels scolaires, mais sur le terrain, à la faveur d’un geste simple et d’un brin d’audace. Rares sont ceux qui explorent cette voie, préférant souvent remplir leur coffre à la jardinerie. Pourtant, il suffit d’une branche saine et de conditions adaptées pour donner naissance à une nouvelle plante, robuste et pleine de vitalité.

Le laurier rose, une plante généreuse à multiplier soi-même

Le laurier rose (Nerium oleander) incarne l’esprit du Sud. Indétrônable dans les jardins méditerranéens, il trace des lignes de couleurs vives en Provence comme ailleurs. Cet arbuste persistant, à la fois graphique et prolifique, impose sa silhouette par son feuillage dense et sa floraison généreuse, qui s’étire sur plusieurs mois. On comprend vite pourquoi il séduit, que l’on cherche à border une allée, habiller une terrasse ou isoler un coin du jardin.

Originaire de climats chauds, cette vivace n’a pas peur de la sécheresse, pourvu que le sol offre un drainage efficace. Sa popularité dans les jardins français tient autant à sa résistance qu’à sa facilité à être multipliée par simple bouturage. Ceux qui souhaitent renouveler leurs plantations ou tester de nouvelles variétés y trouvent leur compte, sans jamais exploser le budget.

Voici quelques atouts du laurier rose qui expliquent son attrait :

  • Floraison abondante sur la pousse de l’année, ce qui permet de profiter chaque année de nouvelles branches en fleurs.
  • Un éventail de teintes : du blanc lumineux au rose pastel en passant par des rouges intenses, avec parfois des feuillages panachés.
  • Des feuilles longues et coriaces, capables de résister à la sécheresse comme aux coups de vent.

Choisir le laurier rose, c’est miser sur un allié fiable pour donner du corps, de la couleur et du mouvement à son jardin, sans passer ses week-ends à l’entretien. Opter pour la bouture, c’est ouvrir la porte à cet univers, en adaptant ses gestes à la saison pour garantir la vigueur des nouveaux plants.

Pourquoi la bouture séduit tant les jardiniers curieux ?

Il y a une forme de magie à faire repartir un laurier rose à partir d’une simple tige coupée. Les amateurs de jardinage y voient un défi accessible, mais aussi une façon de s’approprier réellement leur espace vert. Observer les racines pointer, puis les premières pousses s’étoffer, procure une satisfaction que ne donne aucun pot acheté tout prêt.

Outre le plaisir du geste, la multiplication par bouture permet d’enrichir son jardin à moindre coût. Finis les passages répétés en pépinière : il devient facile d’étendre une haie, de varier les formes ou de récupérer une variété rare aperçue chez un voisin. Parfois, les plus belles surprises viennent d’un simple échange lors d’une fête des plantes ou d’une conversation entre passionnés.

La bouture a un autre avantage, non négligeable : elle garantit une reproduction fidèle de la plante d’origine, que ce soit pour préserver une floraison spectaculaire ou une résistance particulière. Ceux qui connaissent la valeur de certaines lignées le savent bien : le bouturage, c’est aussi une histoire de transmission et de patrimoine végétal.

Voici ce que les jardiniers apprécient particulièrement dans cette pratique :

  • La liberté de choisir et multiplier les plantes selon ses envies.
  • L’échange et la convivialité autour d’une pratique partagée.
  • L’expérimentation permanente : chaque bouture réserve ses propres surprises.

Prendre le temps de bouturer, c’est cultiver la patience et le sens du détail. Cette méthode reste incontournable parmi les amoureux du jardin, précisément parce qu’elle allie rigueur et curiosité.

Étapes pratiques pour réussir vos boutures de laurier rose à la maison

Prélevez la tige idéale

Pour démarrer sur de bonnes bases, choisissez une tige saine, non fleurie, semi-aoûtée et d’environ 15 cm. Un sécateur affûté suffit pour couper juste sous un nœud. Ôtez les feuilles du bas, en conservant seulement deux à trois paires sur la partie supérieure.

Stimulez l’enracinement

Pour ceux qui souhaitent maximiser leurs chances, tremper la base dans une hormone de bouturage, poudre ou gel, accélère la formation des racines. Ce n’est pas une étape obligatoire, mais elle peut faire la différence, surtout lorsqu’on veut multiplier les réussites.

Voici comment procéder à la plantation et à l’entretien des boutures :

  • Préparez des petits pots avec un mélange drainant : moitié sable, moitié terreau léger.
  • Plantez la tige à la verticale, en tassant bien le mélange tout autour.
  • Vaporisez légèrement, puis placez les pots à l’abri du soleil et du vent.

Gardez un œil sur l’humidité du substrat ; si la bouture sèche, l’enracinement sera compromis. Après quatre à six semaines, un léger tirage sur la tige révèle si les racines ont pris.

En région clémente, les jeunes plants peuvent rejoindre le jardin dès l’automne. Ailleurs, mieux vaut patienter sous abri avant de les installer dehors au printemps. Certains n’hésitent pas à tenter l’expérience dans l’eau, avec un simple verre posé près d’une fenêtre, loin des rayons directs. Bouturer le laurier rose, c’est mêler observation, soin et une bonne dose d’enthousiasme pour étoffer son espace vert.

Ressources et astuces pour aller plus loin dans l’art du bouturage

Pour progresser dans l’art du bouturage du laurier rose, il existe de nombreuses ressources à explorer. Plusieurs tutoriels en ligne offrent des démonstrations en images, à l’image de la chaîne « la main verte de Marion » qui détaille chaque geste, du prélèvement à l’apparition des racines. Les magazines spécialisés regorgent également de conseils, souvent enrichis par des retours d’expérience issus de jardins privés ou de collections méditerranéennes.

Les forums de jardiniers passionnés constituent une autre source précieuse d’astuces, adaptées aux saisons comme à la nature du sol. Parmi les conseils les plus partagés figurent le recours à un film plastique perforé pour maintenir une atmosphère humide ou l’ajout de charbon de bois afin de prévenir les maladies.

Voici quelques pistes pour aller plus loin dans la pratique :

  • Un jardin attractif pour les pollinisateurs : multiplier les lauriers roses favorise la venue d’abeilles et de papillons, particulièrement en lisière d’allée ou en fond de massif.
  • Prudence sur l’arrosage : un excès d’eau freine souvent la reprise. Choisissez un substrat léger et bien drainé.

Les passionnés peuvent également s’initier à la multiplication d’autres arbustes fruitiers ou vivaces grâce à ces techniques, pour enrichir leur jardin et encourager la biodiversité. Le bouturage du laurier rose s’inscrit alors dans une démarche de partage, où chaque expérience vient nourrir une aventure collective et personnelle à la fois.

Et si la prochaine beauté de votre jardin naissait, tout simplement, d’un rameau glané chez un voisin ? Le laurier rose, à travers la bouture, rappelle que chaque coin de terre peut se réinventer, pour peu qu’on ose tenter l’aventure.

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