Le changement climatique modifie radicalement nos écosystèmes, et malheureusement, tous les arbres ne sont pas égaux dans leur capacité à résister à ces nouvelles conditions. Alors, comment savoir quels arbres planter et lesquels éviter ? Tous nos conseils dans cet article.
Les arbres adaptés au réchauffement climatique
Avec les températures qui augmentent et varient parfois radicalement, la résistance des arbres devient un critère fondamental. Certaines espèces sont naturellement plus robustes face aux sécheresses prolongées, aux vagues de chaleur et aux changements de précipitations. Parmi les arbres les plus adaptés à ces nouvelles conditions, certains ont la capacité d’absorber davantage de carbone, de réguler les températures locales et de maintenir la biodiversité.
Les Paulownias, par exemple, sont des arbres réputés pour leur croissance rapide et leur résistance à la chaleur. Originaire d’Asie, cette espèce se distingue par sa capacité à s’adapter à des sols pauvres et à des périodes de sécheresse. En raison de leur développement rapide, les Paulownias sont aussi efficaces pour capter du carbone et aident à restaurer rapidement des sols dégradés.
De même, les chênes et pins sont des choix privilégiés. Le chêne, surtout, est un arbre résistant qui peut s’adapter à de nombreuses conditions climatiques et favoriser la biodiversité, en offrant un habitat à une grande variété d’espèces. De même, les pins, notamment le Pin maritime, peuvent prospérer dans des régions où l’eau devient plus rare, tout en jouant un rôle positif dans la protection du sol contre l’érosion.
Les arbres à éviter
Si certains arbres sont adaptés au réchauffement climatique, d’autres, au contraire, risquent de contribuer à la dégradation des écosystèmes en raison de leur nature envahissante ou de leur incapacité à s’adapter aux nouvelles conditions climatiques.
Certaines espèces exotiques peuvent, par exemple, causer des déséquilibres dans les écosystèmes locaux. L’Eucalyptus peut être un mauvais choix dans de nombreuses régions, car il consomme énormément d’eau et perturbe les sols. Dans des zones déjà soumises à des périodes de sécheresse, cet arbre peut en effet accentuer les problèmes d’assèchement des sols et nuire à la biodiversité en réduisant la disponibilité des ressources pour les autres plantes locales.
De même, le Mimosa ou d’autres espèces invasives peuvent se propager rapidement et étouffer les espèces indigènes. En plus d’altérer les écosystèmes, ils peuvent augmenter la vulnérabilité des forêts face aux incendies en raison de leur teneur en huile.
Les acacias, surtout certaines variétés non indigènes, sont également à éviter dans des zones où l’eau devient de plus en plus rare. Ils absorbent beaucoup d’eau, ce qui les rend inappropriés dans des régions où l’accès à cette ressource est de plus en plus limité. De plus, ces arbres ont tendance à former des monocultures, ce qui appauvrit la diversité biologique du sol.
Planter des espèces locales et diversifiées
La meilleure stratégie reste de planter des arbres qui sont naturellement adaptés au climat local. Les arbres locaux, ayant évolué avec le climat et la faune de la région, sont généralement plus résistants aux maladies et mieux équipés pour faire face aux variations climatiques.